La récente consultation en ligne menée par la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat sur les zones à faibles émissions (ZFE) a rencontré un vif succès, récoltant plus de 50 000 avis en seulement un mois. Voici les principaux résultats qui en découlent.
Des ZFE peu acceptées
Sur les 51 346 réponses enregistrées, 93 % des participants étaient des particuliers et 7 % des professionnels. Dans les deux cas, les résultats de la consultation indiquent une faible acceptabilité des ZFE. En effet, 86 % des particuliers et 79 % des professionnels se sont déclarés opposés à leur déploiement. Les participants ont exprimé un ressenti négatif, soulignant notamment le risque de creusement des inégalités sociales lié à cette mesure. Ils ont dénoncé une discrimination entre les citoyens et une rupture d’égalité dans l’accès au centre-ville. Les ZFE sont cependant perçues comme un levier essentiel pour améliorer la qualité de l’air et protéger la santé de tous en limitant les risques respiratoires liés à la pollution.
Les obstacles à l’acceptabilité des ZFE
La consultation a identifié les principaux obstacles qui freinent l’acceptabilité des ZFE. Le coût élevé de l’acquisition de véhicules propres est clairement identifié comme le principal obstacle, que ce soit pour les professionnels ou les particuliers, quelle que soit leur catégorie socio-professionnelle. Parmi les particuliers ayant donné leur avis, 97 % possèdent un véhicule motorisé et 42 % possèdent un véhicule classé Vignette Crit’Air 3, 4, 5 ou non classé. De plus, 83 % estiment ne pas avoir d’alternative satisfaisante à l’usage de leur voiture individuelle. Du côté des professionnels, 86 % d’entre eux possèdent au moins un véhicule diesel dans leur flotte, et 41 % possèdent un véhicule classé Vignette Crit’Air 3, 4, 5 ou non classé. Parmi eux, 74 % circulent régulièrement dans une métropole concernée par une ZFE plusieurs fois par semaine, voire quotidiennement pour 45 % d’entre eux. Pour cette population, les aides financières ne semblent pas suffisantes pour couvrir le coût élevé d’acquisition des véhicules moins polluants (73 %). De plus, 29 % se disent mal informés sur les possibilités de soutien financier.
La consultation record sur les zones à faibles émissions révèle une faible acceptabilité des ZFE parmi les particuliers et les professionnels. Les résultats soulignent les obstacles financiers liés à l’acquisition de véhicules propres ainsi que le manque d’alternatives satisfaisantes à l’usage de la voiture individuelle. Cependant, la volonté de protéger la santé et d’améliorer la qualité de l’air reste présente. Ces résultats doivent être pris en compte et étudiés : les services eveho sont adaptés à la vente de véhicules électriques et hybrides. Votre concession digitale eveho évolue au rythme des nouvelles régulations et des nouvelles pratiques ! Suivez les actualités eveho pour rester au courant des évolutions de nos services !