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Portrait de la team eveho – Armand

Une offre innovante qui combine gestion et digitalisation

Interview du CEO d’eveho

Armand FAURE

Aujourd’hui, nous nous rapprochons de la team eveho pour vous parler d’Armand, le CEO de la startup.

 

Quel est ton cursus avant d’être arrivée chez eveho ?

J’ai d’abord commencé un cursus scolaire bac et BTS axé plutôt technique et systèmes motorisés. J’ai ensuite attaqué deux formations dédiées au commerce automobile, l’ESCRA et l’école de vente Renault avant de devenir conseiller commercial automobile. J’ai exercé ce métier pendant 5 ans chez Renault Retail Group avant de partir développer mon appétence pour le marketing et le digital chez un négociant automobile bordelais majeur. C’est à la suite de cette expérience que j’ai décidé de monter ma première société, une agence web d’abord dédiée à la distribution automobile, AutoWebbb. Depuis 10 ans maintenant, je développe l’agence, en 2016 on a basculé l’activité principale en sport automobile et avons accompagné l’élite mondiale sur les circuits du monde entier. En parallèle de cela, mon projet de digitaliser les métiers de l’automobile m’a toujours suivi dans mes quêtes entrepreneuriales, eveho prend ses racines dans l’ensemble de mon cursus.

 

Quand as-tu remarqué que le digital était devenu une priorité dans le quotidien ?

Quand adolescent j’ai pu “chatter” avec des personnes du monde entier sur Caramail, j’ai pris ma première claque, ma deuxième est venue avec Facebook où j’ai découvert la possibilité de créer des communautés et des interactions par milliers. Blablacar et Airbnb ont enfoncé le clou. Toutes ces révolutions numériques ont littéralement changé nos relations et nos modes de consommation, je savais que ce n’était que le début et que je devais m’impliquer davantage dans la compréhension de ce monde.

 

Quel est ton objet fétiche pour travailler et pourquoi ?

J’ai toujours quelque chose dans les mains au boulot, soit une toupie, soit un objet en bois, soit une voiture… j’aime beaucoup occuper mes mains quand elles ne tapent pas sur le clavier.

Quel est ton souhait avec eveho ?

eveho, c’est le projet de mes 15 dernières années et je souhaite concevoir une solution qui permette la digitalisation des services commerciaux automobiles. Je suis convaincu que les expériences d’achats doivent devenir instantanées, interactives et complètes, nous œuvrons pour cela chaque jour.

Quelle est ta plus belle victoire en dehors d’eveho ?

Ma femme et mon fils évidemment. Réussir une vie familiale est la plus belle chose que je peux souhaiter à quiconque et c’est un vrai travail à temps plein. Donc quand t’es multi-entrepreneur, t’as tout intérêt à ne jamais négliger l’essentiel et je me bats pour.

Qu’est-ce qui te passionne le plus dans ton métier ?

Beaucoup de choses me passionnent et diriger des équipes de créatifs est véritablement une sacré chance. Ne pas savoir précisément comment va se dérouler ta semaine suivante même avec des roadmaps bien établies, ça pourrait paraître anxiogène pour certains mais moi c’est ce qui me donne de l’oxygène et me permet de vivre intensément chaque jour de travail. J’aime profondément la création et la synergie d’équipe, avec eveho je m’implique à créer un modèle très différenciant et je mets un point d’honneur à rassembler des compétences atypiques, pertinentes et toutes avides d’avenir et de modèles disruptifs. Je suis passionné par l’imprévisible, je crois.

Qu’est-ce qui t’a donné envie de travailler dans ce domaine ?

Si on définit ce domaine, il inclut à la fois le digital et toutes ses composantes mais aussi l’automobile et tout son marché. Pour l’auto, ça remonte à sacrément loin. Comme pas mal d’enfants, les engins à 4 roues plutôt bien bodybuildés m’attiraient et les départs de rallycross et autocross avec mon père à Faleyras (en Gironde bien sûr) m’ont pas mal captivés… Ensuite, j’ai aimé la mécanique et surtout la joie de la mobilité à l’adolescence, ça a continué et j’ai suivi un cursus en systèmes motorisés. J’ai mis un peu de temps, mais j’ai découvert que le commerce était parfaitement mon terrain de jeu et j’ai basculé dans ce monde, l’automobile toujours comme fil conducteur. J’ai rapidement compris que la vente ne me suffisait pas, je voulais comprendre les rouages du système, les méthodes, les raisons, les moyens de conversions, et là le digital s’est retrouvé être LA révolution que je devais affiner, comprendre, maîtriser.  

Quelle est la personnalité publique ou privée qui t’inspire le plus ?

Grande question. Comme tout entrepreneur, j’ai beaucoup de respect pour les génies comme Elon Musk, Mark Zuckerberg ou Steve Jobs qui ont su créer de vraies révolutions avec leurs marques. Toutefois, dans ces personnalités, le trait que l’on retient n’est pas une valeur humaine, sociale qui me transcende. Des personnalités bienveillantes, brillantes et multi-talents comme Mouloud Achour ou Gaël Faye me donnent beaucoup plus d’enthousiasme. Mais au final, ce sont toujours des personnes beaucoup moins populaires qui m’inspirent le plus. J’ai été éduqué dans le respect, la simplicité et la bienveillance et je suis convaincu que de toutes petites actions peuvent mener à de grands dénouements. J’aime ceux qui donnent à chaque instant, à chaque rencontre sans jamais rien attendre en retour. Il existe beaucoup de héros du quotidien extrêmement humbles qui représentent une source inépuisable d’inspiration, il suffit juste de bénéficier de suffisamment de sensibilité pour s’en nourrir.

Quel projet t’a le plus emballé chez eveho jusqu’à présent ?

eveho dans son entièreté m’emballe, c’est la volonté globale du projet qui me séduit chaque jour.

Comment vois-tu l’achat de voitures dans les prochaines années ?

Aujourd’hui déjà on ne parle plus d’achat automobile, mais de consommation de mobilité. L’automobile a toujours eu le leadership en matière de transport individuel ou familial et le contexte écologique, économique et sociologique change sa place dans nos quotidiens. Je pense que demain, nous consommerons des abonnements et la mobilité sera plus diverse, plus partagée. Le digital joue un rôle de premier ordre dans ce nouveau mode de consommation, on va devoir connecter les datas toujours plus vite, toujours mieux et rapprocher acheteur, distributeur et constructeur pour créer des expériences de consommation plus abouties, plus partagées.